Formation et soutien de dix peuples indigènes en Amazonie : défendre les droits à la terre.
Les communautés indigènes vivent en grande partie dans et avec la nature. Elle est pour eux comme une mère : la nature les nourrit et les protège, c’est la raison pour laquelle les indigènes protègent la nature, leur mère.
De plus en plus les enfants souffrent de maladies de la peau ou de la respiration, conséquences de la pollution provenant de l’extérieur des réserves indigènes : les villes brésiliennes, les monocultures avec la pratique des pesticides enveniment la nature et rendent malade la mère des indigènes. Souvent nous constatons que des sources sèchent ou des petits ruisseaux disparaissent : ce n’est pas seulement une conséquence du changement climatique. L’utilisation abusive de l’eau des grandes rivières pour l’irrigation d’immenses monocultures fait baisser la nappe phréatique. Les conséquences pour les indigènes sont néfastes, sans parler des désastres écologiques.
Les droits indigènes dans la constitution brésilienne de 1988 (Art. 231 et 232) sont violemment attaqués par des intérêts économiques de l’industrie agricole, des grands-propriétaires, des entreprises multinationales et du gouvernement.
Partage.lu appuie depuis 1994 le travail assidu du Conseil indigéniste Missionnaire – CIMI dans la défense des droits indigènes à la terre, à l’éducation et à la santé. Les collaboratrices du CIMI travaillent avec des indigènes dans le Goiás et Tocantins, en Amazonie légale : Tocantins et Goiás. Ensemble avec les populations de dix peuples indigènes différents, elles alertent la population environnante de la situation dramatique et revendiquent leurs droits auprès des politiciens à travers des audiences et des mobilisations et avec l’appui de la publication du journal hebdomadaire « Porantim ».
En 2017, le gouvernement luxembourgeois veut ratifier la convention OIT 169 pour la protection des peuples indigènes.
Comment appuyer les indigènes ?
Pour appuyer les peuples indigènes du Goiás et du Tocantins, le projet contribue à « former les communautés indigènes des Etats de Goiás et Tocantins pour garantir les droits des politiques publiques et des territoires ». Une attention particulière est portée sur la situation des femmes indigènes et leur intégration dans le processus de décision politique.
Les responsables indigènes
Le projet développe l’expérience du personnel du CIMI (Conseil indigéniste Missionnaire), bureau régional du Goiás et du Tocantins et offre des formations pour les responsables des différentes communautés indigènes en droit ou concernant les procédures juridiques et les politiques publiques du Brésil envers les peuples indigènes. De même une valorisation des différentes cultures est promue par la motivation et la présence des collaboratrices du CIMI au sein des communautés.