Maurício Iximaweteri a également été reçu au Ministère des Affaires Étrangères par Mme Véronique Dockendorf, directrice des affaires politiques et par ses collaboratrices. Maurício Yanomami a dénoncé la situation dramatique dans laquelle survit le peuple yanomami. 32,000 indigènes dont la plupart vit au nord de l’Amazonie brésilienne font face à la présence de quelque 24.000 chercheurs d’or. C'est un défi mortel pour les communautés yanomami qui vivent encore en syntonie avec la nature. Assassinés, violés ou rendus esclaves par les orpailleurs, les yanomami sont confrontés en plus aux maladies des blancs et leur forêt est détruite, les fleuves contaminés par le mercure. Des entreprises minières brésiliennes ainsi que des entreprises internationales financent les orpailleurs et le gouvernement brésilien ne fait pas seulement tolérer mais motiver ce génocide. Le président de la République garantit l’impunité et rend même les organes policiers et de protection incapables de protéger les yanomami.
Les richesses minières de l’Amazonie sont exploitées avec une audace criminelle qui met en danger la survie des yanomami et des peuples indigènes, détruit la forêt amazonienne, massacre des milliers d’animaux et menace l’équilibre climatique. L’or provenant des réserves amazoniennes est muni de faux certificats d’origine. Ces pratiques sont soutenues par les politiciens et son gouvernement. Ce sont des crimes comme ceux-ci qui nous poussent à exiger une législation nationale sur le devoir de diligence pour les entreprises afin de rendre de telles pratiques destructives aussi compliquées que possible et de donner aux victimes la possibilité de dénoncer et d’être dédommagés.