- Exiger l‘abandon de tout projet d‘infrastructure, d‘exploitation de ressources naturelles et de barrages.
- Retirer toutes les amendes constitutionnelles contre les peuples indigènes.
- Ne pas ratifier les négociations du Mercosur.
- Boycotter les produits importés qui ne respectent pas les peuples autochtones et l’environnement.
- Interdire l’invasion des réserves indigènes par les sectes néo-pentecôtistes.
- Garantir les droits indigènes dans les articles 231 et 232 de la Constitution brésilienne.
- Arrêter l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques qui contaminent la nature.
- Respecter la biodiversité et la diversité culturelle.
Ces revendications peuvent paraître extrêmes aux yeux d’une personne connaissant peu la réalité et les défis actuels des indigènes. Cependant, en approfondissant la question de la survie des populations indigènes en Amazonie, on se rend compte qu’elles sont plus que nécessaires et que leur réalisation est très urgente!
Les indigènes sont bien conscients que la politique brésilienne et le commerce international ainsi que la consommation dans les pays industrialisés sont à la source de leurs problèmes et de la destruction de l’environnement.
Une interview des femmes indigènes devant la basilique Saint Pierre a été interdite par la police italienne à cause de la présence de deux affiches réclamant les droits des peuples indigènes. Les indigènes étaient indignés de ne pas pouvoir exprimer leurs revendications.
Au cours de la soirée, une évaluation de la journée de travail au Synode a été réalisée avec des participants du Synode. Les discussions commencent à provoquer des prises de positions autour des questions de l’interculturalité, de la valeur de religions non chrétiennes et de la conception du ministère dans la situation spécifique de l’Amazonie.
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